Deux événements ont marqué la vie de l’Eglise. En premier, la mort du pape François, le lundi de Pâques. Dans le souffle de la résurrection, il a rejoint la maison du Père après un ministère dont nous n’avons pas fini de mesurer la portée. Au Sacré-Cœur, nous lui sommes particulièrement reconnaissant pour l’encyclique Dilexit nos. Il nous a ainsi rappelé que la dévotion principale de notre paroisse est d’une richesse insondable et le chemin le plus sûr pour vivre la joie de l’évangile. Avec ce document, nous avons la clé de voûte de la vision qu’il a essayé de mettre en œuvre au souffle de l’Esprit, et en quelque manière son testament spirituel.
A travers les pasteurs que le Seigneur nous envoie, pour peu qu’ils soient fidèles à l’Eglise et à l’Esprit Saint, le Seigneur Jésus qui est l’unique Pasteur conduit son peuple au long des âges. Nous assurant le pain de la route qui apaise toute faim, avec la Parole de vérité et les sacrements de la vie nouvelle.
C’est ainsi que, en second, le pape Léon XIV nous est désormais donné comme un cadeau précieux. Messager de la paix, il conduira l’Eglise dans les prochaines années. Nous l’accueillons dans la foi. Bien loin des critères humains qui conditionnent l’accueil à des proximités idéologiques, nous savons que c’est l’envoyé du Christ et il vient en son nom. Et souvenons-nous de ce qu’il disait : « qui vous accueille m’accueille, et qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. » Accueillir le pape dans notre cœur, c’est une manière de faire place au cœur du Christ. Ainsi, avec l’aide de tous, Léon XIV sera le pape dont le monde a besoin aujourd’hui.
Chanoine Pascal Molemb Emock, curé